Tout savoir sur l’ilet Chancel en Martinique
C’est le plus grand îlet de Martinique… mais il est surtout le seul endroit de l’île où vous pouvez croiser l’iguane endémique des Petites Antilles, une espèce en voie de disparition que l’on ne trouve presque plus nulle part ailleurs dans le monde.
En tant que guide d’excursion en bateau en Martinique avec Exotic Vibes depuis un moment maintenant, j’ai eu la chance de visiter l’ilet Chancel des dizaines de fois. Et comment vous dire que chaque excursion est une redécouverte (vraiment). C’est pour cette raison (et d’autres que vous verrez par la suite) que vous devez sans faute noter l’excursion à cet ilet martiniquais dans votre liste d’activités.
Si vous vous êtes déjà décidé à visiter l'ilet Chancel lors de votre séjour en Martinique, je vous invite à vite réserver vos places à votre date préférentielle, elles partent vite !
Sinon vous êtes au BON ENDROIT pour tout savoir !
Dans cet article, je vous propose de découvrir l’histoire de l’ilet Chancel, ses fameux iguanes endémiques, sa flore, ses vestiges, et comment le visiter.
Où se trouve l’îlet Chancel et comment s’y rendre ?
- Une perle naturelle dans la baie du Robert
- Accès en bateau depuis Le Robert : excursions, kayak, prestataires
Les iguanes des Petites Antilles
- Une espèce protégée : Iguana delicatissima
- Conseils pour les observer sans les déranger
Une flore riche et un écosystème fragile
- Comment est la flore sur l’îlet Chancel ?
- Sensibilisation à la préservation
Un patrimoine historique peu connu
- Les vestiges de l’habitation Chancel
- L’histoire coloniale de l’îlet : entre canne à sucre et mémoire
Que faire sur l’îlet Chancel ?
- Randonnée, observation, baignade (sans nuire à l’environnement)
- Meilleurs moments pour visiter, durée conseillée
Conseils pratiques pour votre visite
- Ce qu’il faut emmener (eau, crème solaire, chaussures, etc.)
- Précautions à prendre : respect de la faune, déchets, etc.
Où se trouve l’ilet Chancel ?
Une perle naturelle dans la baie du Robert
L’ilet Chancel se trouve sur la côte Atlantique de la Martinique, juste en face de Tartane, dans ce qu’on appelle la baie du Robert. C'est cette partie de l’île un peu moins connue des circuits touristiques classiques, mais qui vaut largement le détour.
© carnets-de-balades.com
Note : la baie du Robert, une des plus grandes baies des Petites Antilles… qui compte pas moins d'une dizaine d’îlets autour de lui ! Mais l’îlet Chancel est le seul à être accessible au public avec autant de richesses naturelles et historiques réunies sur un si petit territoire
Comment atteindre l'Ilet Chancel ?
Pour y aller, vous vous doutez bien qu’il n’y a pas de route ni de pont… Nous n’avons pas d’autre choix que de prendre la mer. Et vous me direz que pour un voyage de seulement 15-20 minutes avec le son du bateau glissant sur une eau parfaitement turquoise et sous un soleil agréable ce n’est pas plus mal n’est-ce pas ?
Les solutions pour s’y rendre sont multiples et les voici.
En excursion guidée : la solution la plus simple et instructive
La plupart des visiteurs optent pour une excursion en bateau avec guide local, au départ du port de pêche du Robert ou du quartier Sable Blanc. C’est la solution idéale si vous êtes en famille et si voulez en apprendre plus sur l’histoire, les iguanes des Petites Antilles, et l’écosystème de la baie.
Ces excursions durent généralement entre 2h30 et 4h, et incluent :
- le transport aller-retour en bateau,
- une visite commentée de l’îlet Chancel,
- parfois un arrêt baignade dans les fonds blancs (notamment près de l’îlet Madame),
- des anecdotes sur les ruines, les iguanes, et la mangrove.
En kayak : l’aventure en mode sportif
Tu es plus aventurier ? Alors sache qu’il est aussi possible de rejoindre l’îlet Chancel en kayak, depuis certaines bases nautiques du Robert. Il faut compter environ 30 à 45 minutes de rame (selon ton point de départ, la météo et ton rythme).
Les iguanes des Petites Antilles
Une espèce protégée : Iguana delicatissima
Endémique des Petites Antilles, L’Iguana delicatissima est un reptile herbivore, protégé en Martinique et en Guadeloupe, et classé en danger critique d’extinction par l’UICN.
Selon le site des parcs nationaux de France, il peut atteindre 1,60 mètre de long, avec une queue qui représente environ 70 % de sa taille. Sa couleur évolue au fil de sa vie : vert vif chez les jeunes, gris ou brun chez les adultes, avec une tête qui blanchit avec l’âge.
Il se distingue de l’iguane vert par l'absence de rayures sur la queue et par une tête sans grosse écaille blanche sous le tympan. Robuste, grimpeur agile et excellent nageur, il vit entre mangroves, forêts littorales et zones sèches du littoral, jusqu'à 300 m d’altitude.
Sa longévité est estimée entre 15 et 20 ans. Aujourd’hui, il ne subsiste plus que sur quelques îles, dont la Martinique, la Guadeloupe et la Dominique. Le protéger, c’est préserver un fragment unique du patrimoine naturel antillais et pouvoir l’observer est aujourd’hui une chance.
Conseils pour les observer sans les déranger
Voir un iguane dans son habitat naturel, c’est une expérience inoubliable, mais elle vient avec une responsabilité : ne pas perturber l’animal.
Voici mes conseils de guide pour une observation respectueuse :
- Restez à distance : pas besoin de s’approcher pour les voir de près. Ils sont souvent en hauteur, dans les arbres, ou paisiblement installés sur les rochers. Avec un peu de patience (et un zoom sur votre téléphone !), vous pourrez les admirer sans les stresser.
- Silence, on observe ! Les iguanes sont sensibles aux bruits. Évitez les cris, les gestes brusques, ou les mouvements de groupe trop soudains. En général, plus vous êtes calme, plus vous avez de chances de les voir rester tranquillement installés.
- Pas de nourriture : même si vous pensez bien faire, ne leur donnez rien à manger. Cela modifie leur comportement naturel, rend les iguanes dépendants et peut nuire à leur santé.
- Ne les touchez pas : cela peut paraître évident, mais je le répète toujours. Les iguanes sont des animaux sauvages, pas des mascottes. En plus, ils peuvent se défendre s’ils se sentent menacés.
- Utilisez votre appareil photo avec discrétion : évitez le flash, surtout si vous êtes proches. Cela peut les effrayer et les faire fuir.
Une flore riche et un écosystème fragile
Comment est la flore sur l’îlet Chancel ?
L’îlet Chancel est recouvert d’une végétation typique des zones littorales sèches, dominée par des espèces endémiques adaptées à un climat aride et salin comme le : poirier blanc (Tabebuia heterophylla), le figuier maudit, le mûrier pays ou le mancenilliers (Hippomane mancinella).
La végétation riche de l’îlet offre un refuge et un habitat pour de nombreuses espèces animales.
Il est donc un site important autant pour la conservation de l'iguane des Petites Antilles que pour celle de la flore.
Pourquoi l’écosystème de l’îlet Chancel est fragile
-
Sites de ponte de l’iguane protégés contre la fréquentation humaine :
L’îlet Chancel est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope pour préserver les habitats de l’iguane des Petites Antilles. Le sol est fragilisé par la fréquentation touristique : des chemins balisés ont été mis en place pour canaliser les visiteurs et limiter le piétinement autour des zones de nidification. -
Espèces invasives (rats noirs) :
L’introduction du rat noir sur l’îlet affecte les espèces endémiques : il se nourrit des œufs d’iguane et compromet la régénération naturelle. Des programmes d’éradication sont en cours pour limiter cette menace majeure à la biodiversité insulaire. -
Habitat très restreint et spécifique
La végétation est adaptée à des conditions très particulières (sol sel, sécheresse, vent salin). Elle est extrêmement sensible à toute perturbation (dégradation du sol, pollution, espèces invasives), ce qui rend l’équilibre écologique très fragile.
Un patrimoine historique peu connu
Les vestiges de l’habitation Chancel
Ancienne habitation sucrière du XVIIIe siècle, construite par la famille Chancel
L’habitation Chancel a été fondée au XVIIIe siècle par une riche famille coloniale qui a donné son nom à l’îlet. À cette époque, l’île était exploitée comme un domaine agricole, selon le modèle des plantations esclavagistes. Comme sur la majorité des habitations martiniquaises de cette période, le travail de la terre reposait sur la main-d’œuvre servile. Aujourd’hui, même si les bâtiments ont été en grande partie avalés par le temps et la végétation, l’organisation du site reste lisible. En visitant les lieux avec un guide local, on s’imprègne de l’histoire en imaginant les événements passés et on comprend comment l’activité était structurée.
Les ruines visibles sur l’îlet Chancel
En parcourant les sentiers à pied, on tombe sur les vestiges en pierre de la maison de maître, autrefois perchée sur un point haut de l’îlet pour bénéficier d’une vue stratégique sur la baie du Robert. D’autres éléments, comme les bases d’anciens fours à chaux ou des murets agricoles, sont disséminés dans la végétation. Ce sont de petits fragments d’histoire visibles, souvent envahis par les racines, mais qui racontent silencieusement la vie d’un lieu autrefois animé autour de la production.
Ancienne prison d’esclaves
Parmi les vestiges les plus marquants, il y a également la prison d’esclaves, un bâtiment de pierre sobre, aux ouvertures très étroites, qui évoque immédiatement le caractère oppressant de ce lieu. C’est un témoin matériel de l’oppression, un espace utilisé pour enfermer, punir ou contrôler les esclaves, dans des conditions inhumaines. Quand je m’arrête avec un groupe devant ce bâtiment, il y a souvent un silence pesant car cette structure nous relie directement à la réalité coloniale, souvent édulcorée ou oubliée dans les récits touristiques classiques.
Site encore accessible aux visiteurs, mais fragile et chargé de mémoire
Ce patrimoine est encore visible aujourd’hui, mais il est extrêmement fragile. L’humidité, l’érosion, les racines des arbres, et parfois le manque de respect de certains visiteurs contribuent à sa dégradation progressive. En tant que guide, je m’efforce de transmettre l’importance de protéger ces lieux, de ne pas les escalader, de ne pas déplacer les pierres, et surtout de les regarder avec respect. Car au-delà des ruines, c’est une mémoire collective qui s’exprime ici : celle d’un pan oublié de l’histoire martiniquaise, mêlant résistance, souffrance et survie.
L’histoire coloniale de l’îlet Chancel
Un passé de plantation de canne à sucre …
Pendant la période coloniale, l’îlet Chancel fonctionnait comme une véritable exploitation agricole, centrée principalement sur la canne à sucre, avec une logique de profit dictée par l’économie de plantation. La famille Chancel, comme beaucoup de colons de l’époque, exploitait les ressources humaines et naturelles de l’île pour alimenter le commerce sucrier, très lucratif au XVIIIe siècle. Ce type d’exploitation, bien que modeste par sa taille comparée aux grandes habitations de l’intérieur des terres, suivait les mêmes codes sociaux et économiques.
… et de production de chaux
Les esclaves présents sur l’îlet n’étaient pas seulement affectés aux champs de canne. Ils participaient aussi à la production de chaux, grâce aux fours encore visibles aujourd’hui. Le corail, ramassé sur les plages environnantes, était calciné à haute température pour produire cette chaux utilisée dans la construction. C’était un travail pénible, exposé à la chaleur et aux émanations toxiques. L’habitation fonctionnait donc selon une double activité économique : agriculture (canne) et industrie locale (chaux), le tout reposant entièrement sur l’esclavage.
Déclin progressif de l’activité de l’habitation
Avec l’abolition de l’esclavage en 1848, le modèle économique de l’habitation Chancel s’est peu à peu effondré. Comme beaucoup de petites exploitations insulaires, elle n’a pas réussi à se restructurer durablement. Les anciens esclaves ont quitté l’île ou sont restés dans des conditions précaires. Sans main-d’œuvre gratuite ni moyens d’adaptation, l’habitation a été abandonnée, laissant derrière elle des ruines et des traces, mais peu de récits écrits.
Un lieu de mémoire, rarement documenté mais essentiel à la compréhension de l’histoire locale
Finalement, le patrimoine historique de l’îlet est peu documenté dans les manuels scolaires ou les circuits touristiques traditionnels. Pourtant, il constitue une pièce essentielle de l’histoire de la Martinique : celle des petites habitations esclavagistes, souvent oubliées au profit des grandes sucreries. Raconter cette histoire, c’est redonner une voix aux invisibles, ceux dont la vie s’est jouée ici, loin des archives. C’est aussi replacer l’îlet dans une lecture plus juste de notre passé.
Que faire sur l’ilet Chancel ?
Randonnée, observation, baignade à l’Ilet Chancel
L’îlet Chancel est un lieu idéal pour les amateurs de nature, de balade tranquille, mais aussi pour celles et ceux qui aiment voyager avec un regard curieux et respectueux.
La randonnée légère est l’activité principale. On parle ici de sentiers accessibles à tous, sans difficulté technique. La boucle principale permet de découvrir les ruines de l’habitation Chancel, mais aussi des zones naturelles préservées, comme les mangroves et les forêts sèches.
En chemin, on peut observer les iguanes des Petites Antilles, observer des espèces d’oiseaux typiques des zones côtières comme les hérons garde-bœufs, ou admirer des points de vue saisissants sur la mer des Caraïbes.
La baignade et le snorkeling sont possibles sur certaines plages de sable ou dans des criques calmes. Mais attention : pas de crème solaire chimique, pas de chasse au coquillage, et surtout pas de perturbation de la faune locale. Il faut respecter les zones de quiétude, notamment là où les iguanes nichent ou où les jeunes mangroves poussent. Une baignade réussie, c’est celle où l’on repart sans avoir laissé de trace.
Meilleurs moments pour visiter
Pour profiter pleinement de l’îlet Chancel, la saison sèche — entre décembre et mai — est idéale. Le temps est plus stable, les sentiers moins glissants, et la visibilité sur l’eau est excellente pour observer les fonds marins, les herbiers, et parfois même les tortues dans la baie. En revanche, même en saison humide, l’îlet garde tout son charme, avec une végétation plus dense et des contrastes de couleurs magnifiques… à condition de prévoir un bon imperméable.
La meilleure heure pour débarquer ? Tôt le matin. La lumière est douce, les animaux sont plus actifs, et il y a peu de visiteurs. Cela permet une immersion plus silencieuse, plus respectueuse aussi. En fin d’après-midi, l’ambiance est magique également, avec une lumière dorée qui embrasse les ruines et les arbres.
En terme de durée, il faut compter entre 2h30 et 3h pour faire le tour en prenant bien le temps de s’arrêter, d’observer et de contempler.
Lors des excursions en bateau nous disposons d’un peu moins de temps pour visiter l’ilet Chancel car d’autres îlets sont prévus mais la durée est tout de même satisfaisante. Je m’adapte toujours au rythme du groupe : certains veulent tout voir, tout savoir, d’autres préfèrent se poser sur une plage et profiter d’un moment de calme.
Conseils pratiques pour votre visite à l’ilet Chancel
Ce qu’il faut emmener
Avant de monter dans le bateau, assurez-vous d’avoir dans votre sac :
- De l’eau : au moins 1,5 litre par personne. Il n’y a aucun point d’eau potable sur l’îlet.
- Des chaussures fermées : baskets ou sandales de randonnée, pour marcher confortablement sur les sentiers, parfois rocailleux ou glissants.
- Une casquette ou un chapeau : il y a peu d’ombre sur certaines portions du sentier.
- Des vêtements légers, mais couvrants : pour se protéger du soleil et des éventuels moustiques.
- Un maillot de bain (si vous comptez vous baigner) et une serviette.
- Crème solaire minérale (non nocive pour l’environnement marin) si baignade prévue.
- Un petit encas ou un pique-nique zéro déchet si vous restez un moment.
- Des jumelles pour observer les iguanes ou les oiseaux, et pourquoi pas un petit carnet si vous aimez prendre des notes ou dessiner.
L’îlet étant isolé et préservé, venir avec l’essentiel permet à chacun de profiter pleinement de l’expérience sans dépendre d’aucune infrastructure.
Précautions à prendre
Visiter l’îlet Chancel, c’est pénétrer dans un écosystème fragile, habité par une faune endémique et marqué par une histoire douloureuse. C’est pourquoi le respect du lieu est essentiel. Quelques gestes simples permettent de préserver la beauté et la richesse de l’îlet :
- Ne touchez pas les iguanes, même s’ils semblent s’approcher de vous. Ils sont habitués à la présence humaine, mais restent des animaux sauvages.
- Ne donnez aucune nourriture aux animaux. Cela perturbe leur comportement naturel.
- Restez sur les sentiers balisés pour éviter d’écraser des nids ou des jeunes pousses.
- Ne ramassez rien : ni coquillages, ni plantes, ni morceaux de corail.
- Évitez les produits chimiques (parfums, sprays, crèmes solaires classiques) qui polluent l’eau et les sols.
- Respectez le silence : parler doucement permet d’observer plus d’animaux et de s’imprégner de l’ambiance.
- Ne gravez rien sur les ruines ou les arbres : le patrimoine est déjà fragile.
- En groupe, suivez les recommandations du guide, qui connaît les zones sensibles.
Chaque petit geste compte. Sur l’îlet Chancel, on vient pour apprendre, observer et ressentir. Pas pour consommer. C’est cette approche respectueuse qui permet à ce lieu unique de rester vivant et authentique.
Ce qu’il faut retenir pour votre visite à l’îlet Chancel
- L’îlet Chancel se situe dans la baie du Robert, sur la côte Atlantique de la Martinique. Un joyau naturel accessible uniquement en bateau.
- On y accède depuis Le Robert avec des excursions guidées, la solution la plus adaptée aux visiteurs, ou en kayak pour les plus sportifs.
- L'iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima), espèce protégée et endémique, y vit en liberté. Sa préservation dépend du respect des visiteurs.
- Observer sans déranger : ne pas nourrir, ni toucher les iguanes. Rester discret et sur les sentiers balisés pour ne pas altérer leur habitat.
- Une flore typique de la forêt sèche littorale, entre mangroves, raisiniers bord de mer, gommiers rouges et espèces endémiques.
- Écosystème fragile : toute perturbation peut nuire à l’équilibre écologique. Chaque geste compte.
- Des vestiges coloniaux poignants : ruines d’une ancienne habitation sucrière du XVIIIe siècle, prison d’esclaves, fours à chaux.
- L’îlet Chancel porte la mémoire de l’esclavage et de l’économie de plantation. C’est un lieu à visiter avec conscience et respect.
- Activités sur l'îlet : randonnée facile, observation des animaux, baignade dans les criques et snorkeling, découverte du patrimoine historique.
- Meilleure période : saison sèche (décembre à mai).
- À emporter : eau, chaussures fermées, crème solaire minérale, chapeau, jumelles, pique-nique zéro déchet.
FAQ – Tout savoir sur l’ilet Chancel
1. Comment se rendre à l’ilet Chancel ?
L’ilet Chancel est accessible uniquement en bateau. Il n’y a pas de pont ou de route pour y accéder. Pour les aventuriers, il est possible d’y aller en kayak, mais la manière la plus simple est de réserver une excursion guidée en bateau depuis le Robert. Le trajet en bateau dure environ 15 à 20 minutes depuis le ponton du Robert, un lieu calme et parfait pour démarrer la traversée.
2. Faut-il être sportif pour visiter l’ilet Chancel ?
Pas du tout ! Même si tu choisis de faire le trajet en kayak, l’excursion reste accessible à tous les niveaux. Pour les plus tranquilles, le bateau reste une option idéale. Sur place, la randonnée est facile et les sentiers sont adaptés à tout public, y compris les familles et les enfants.
3. Quelles sont les activités possibles sur l’ilet Chancel ?
Il y a beaucoup à faire sur l’ilet Chancel :
- Randonnée pédestre : Explore les sentiers balisés et découvre les ruines historiques.
- Snorkeling : Les eaux autour de l’îlet sont parfaites pour une baignade avec masque et tuba, et tu y trouveras une belle faune marine.
- Observation des oiseaux : Si tu as des jumelles, tu peux observer des espèces rares comme des frégates et des balbuzards pêcheurs.
- Détente : L’îlet est aussi un lieu idéal pour se reposer et profiter de la nature.
4. Peut-on visiter l’ilet Chancel seul ?
Il est possible de visiter l’ilet Chancel seul, mais il est fortement recommandé de partir en excursion guidée. Cela permet de découvrir l’histoire du lieu, d’en apprendre davantage sur la biodiversité locale, et de profiter pleinement de l’expérience. De plus, l’excursion guidée garantit la sécurité et le respect de l’environnement.
5. L’ilet Chancel est-il un lieu protégé ?
Oui, l’ilet Chancel est un lieu protégé, tant pour sa faune (notamment les iguanes des Petites Antilles) que pour sa flore. Il est important de respecter la nature et de ne pas cueillir de plantes, de ne pas déranger les animaux, et de repartir avec tous ses déchets.
6. Quand est-ce que la meilleure période pour visiter l’ilet Chancel ?
L’idéal, c’est de visiter l’ilet Chancel pendant la saison sèche, de décembre à avril, pour profiter de belles journées ensoleillées. Cependant, l’îlet reste magnifique tout au long de l’année, même pendant la saison des pluies (mai à novembre), bien qu’il puisse pleuvoir plus fréquemment.
7. Est-ce que l’ilet Chancel est adapté aux familles avec enfants ?
Oui, l’îlet est tout à fait adapté aux familles ! Les enfants peuvent profiter des activités tranquilles, comme le snorkeling ou l’observation des iguanes. De plus, les sentiers sont faciles à suivre, et il n’y a pas de dangers immédiats. Bien sûr, il est conseillé de bien surveiller les petits, notamment près de l’eau.
8. Y a-t-il des options pour les repas pendant la visite ?
Sur l’îlet, il n’y a pas de restauration. C’est pourquoi je conseille de prendre de l’eau, des encas, et peut-être un petit pique-nique. Pour les excursions guidées, il est possible d’organiser un déjeuner en bord de mer avec des plats locaux, selon les options choisies.
9. L’ilet Chancel est-il accessible en fauteuil roulant ?
Malheureusement, l’îlet Chancel n’est pas accessible en fauteuil roulant. Les sentiers sont naturels et parfois un peu escarpés, ce qui rend l’accès difficile pour les personnes à mobilité réduite.
1 commentaire
Article très intéressant, j’ai hâte de visiter cet îlet avec vous dès mon arrivée en Martinique !